Ananbô, un univers féminin

Anne s’occupe de la direction artistique,
Méliné dirige les showrooms parisiens.

Signature pionnière dans la création de papiers peints panoramiques,  la maison Ananbô a été fondée en 2008 par Anne Boghossian. À ses côtés, sa fille Méliné accepte de sortir de l’ombre pour, entre tendresse et complicité, se prêter au jeu du portrait croisé.

Anne Boghossian a fait entrer dans les intérieurs esthètes du monde entier les plus oniriques papiers peints panoramiques invitant au dépaysement, à la contemplation, à la rêverie avec toujours le « je ne sais quoi » qui créé l’intemporalité de l’élégance.

Jardins fantasmés, paysages romanesques, gravures anciennes, atmosphères sereines, orientalisme… Au départ du processus de création d’Anne, demeure l’idée d’un voyage qu’il soit lointain ou intérieur.

Entre art et décoration, les créations d’Anne habillent aujourd’hui les murs de belles demeures et d’hôtels dans plus de cinquante pays de la planète. « Travailler en famille est une immense source de joie et de satisfaction. » À l’évidence, la fierté est également au rendez-vous. « Observer la passion, le dévouement et le professionnalisme de ma fille Méliné me procure une énergie merveilleuse. Sans elle, nos showrooms parisiens n’auraient pas vu le jour. »

Méliné Boghossian
Passionnée d’art et de décoration, Méliné a rejoint l’aventure Ananbô une fois son master en philosophie de l’esthétique en poche. Une évidence pour cette jeune femme, qui depuis l’enfance a toujours eu des crayons de couleurs au bout de ses doigts.

Directrice commerciale des deux showrooms parisiens, du haut de ses 27 printemps, elle forme et encadre son équipe, et avec bienveillance et perfectionnisme, tient à être l’interlocutrice privilégiée de chaque client.

« Je me rends régulièrement sur les chantiers afin de suivre la partie technique de la pose de nos papiers peints panoramiques » confie la jeune Parisienne aussi passionnée que convaincue du rayonnant avenir de la maison familiale.

« Chaque jour, je me lève avec l’intime conviction de participer à faire d’Ananbô un fleuron de l’artisanat et de l’entreprenariat français ».

Qu’est qui vous rassemble ?

AB : l’idée de la famille, Méliné a un père d’origine arménienne, la famille est un socle.

Quel est le moment que vous préférez
partager ?

AB : un bon repas, nous sommes toutes les deux gourmandes !

Méliné, le week-end qu’aimez-vous faire ?

MB : j’adore la nature, bien que je sois née à Paris, j’ai passé une partie de mon enfance à la campagne, donc le week-end , c’est ballade en forêt. Quand il ne fait pas beau, c’est au Louvre ou au Musée d’Orsay que je me réfugie.

Et vous Anne, le week-end c’est repos ?

AB : il est difficile quand on est chef d’entreprise de lâcher prise. Le week-end j’aime beaucoup chiner chez les antiquaires, c’est aussi le moment où je me consacre à la création de nouveaux décors. J’ai besoin de calme et de concentration pour cela.

Ref.203 Le jardin au flamant rose couleur / Ref.107 Koh chang fond bleu

Vous partagez toutes les deux une passion pour les voyages ?

AB : oui, je pense que Méliné en a hérité !

MB : Le voyage que nous avons fait toutes les deux en Asie du Sud il y a 4 ans me marquera à jamais. Un moment très privilégié où seule avec ma mère j’ai découvert des paysages d’une beauté extraordinaire.

Anne, dans le travail quelles sont les qualités de Méliné ?

AB : Elle est précise, elle aime les choses très carrées, cela m’aide beaucoup car j’ai tendance à m’éparpiller. Elle me recadre. Elle est très attentive à la relation avec les clients.

Dans la vie, quelle est sa plus belle qualité ?

AB : Elle est fidèle et très joyeuse. Un vrai rayon de soleil !

Méliné, Dans le travail qu’est ce que vous appréciez chez votre mère ?

MB : Elle est sensible, hyper créative, très enthousiaste et elle va au bout des choses.

et dans la vie ?

MB : Elle est pareille, toujours en mouvement. On ne s’arrête pas.

Il y a des choses sur lesquelles vous n’êtes pas en accord ?

Oui, mais l’amour qui nous lie fait que nous trouvons toujours des solutions pour faire un pas l’une vers l’autre. C’est une histoire familiale.

Photographies – Philippe Exbrayat et Julien Fernandez